Une INM c’est quoi ?
Le référentiel pourquoi ?
A qui s’adresse cette plateforme ?
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Je suis un citoyen, un patient, un aidant ou en première visite un professionnel
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Je vais pouvoir trouver facilement des informations sur les interventions qui sont réellement des INM. Je pourrai également faire des retours d’usage. Si je souhaite aller plus loin, je serai orienté vers les conditions d’accès à l’ensemble des données et fonctionnalités du Référentiel des INM.
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Je suis un professionnel de la santé souhaitant accéder à l’intégralité des fiches INM
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Je vais pouvoir trouver des informations complètes sur les protocoles des INM pour approfondir mes connaissances et mes pratiques. Je vais pouvoir faire des retours d’usage.
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Je suis un représentant d’une autorité, d’une institution ou d’une organisation, liée à la santé
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Si mon organisme d’exercice est partenaire de la NPIS, je pourrai accéder à l’ensemble des données et fonctionnalités du Référentiel des INM.
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Je souhaite soumettre une proposition de nouvelle INM dans le Référentiel
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Si mon projet répond bien à la définition d’une INM et s’il est suffisamment étayé par des études menées scientifiquement, je serai orienté vers un formulaire qui me permettra de rédiger la fiche INM relative à mon projet.
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Je suis un expert retenu au titre de la procédure de validation de fiche INM
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Si j’ai reçu un courriel de la NPIS m’accréditant en tant qu’Expert dans un domaine défini, je pourrai m’inscrire pour participer à la procédure d’expertise pour laquelle j’ai été sollicité.
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En savoir plus sur la NPIS et sur les INM :
Questions et réponses de la NPIS
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Qu’est-ce qu’une étude prototypique ?
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Avant d’évaluer une INM, il faut la décrire. Parfois, des pratiques de santé peuvent être une combinaison de méthodes de diagnostic et de traitements, par exemple en ostéopathie. Une INM ne vise pas à identifier un problème de santé ou le diagnostiquer, elle est une solution à visée préventive ou thérapeutique pour le résoudre, parfois en association avec d’autres traitements. Une autre confusion courante est la distinction entre une INM et une approche ou une technique. Une approche est trop vague, elle ne décrit en rien précisément le contenu de l’INM. Une technique est par contre trop précise, elle n’est qu’un ingrédient d’une INM. Une étude prototypique permet de décrire toutes les caractéristiques d’une INM, son objectif pour la santé, sa population cible, ses mécanismes d’action, son contenu, son contexte de mise en œuvre et les prérequis du professionnel.
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Pourquoi exiger la réalisation d’une étude d’implémentation dans les INM ?
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Si un essai clinique démontre l’efficacité d’une INM dans un pays, cela ne dit pas que le protocole de prévention santé ou de soin est aussi pertinent, faisable et/ou acceptable dans un autre. Aussi, le NPIS Model recommande de mener une étude d’implémentation afin d’identifier les conditions de mise en œuvre de l’INM sur un territoire de santé ou un pays donné (bonnes pratiques respectant la culture, les habitudes, les coutumes et les préférences individuelles).
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Comment utiliser le Référentiel des INM en pratique ?
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Un professionnel de la santé indépendant ou une équipe multidisciplinaire d’une maison de santé pluriprofessionnelle, d’un réseau de soin, d’un hôpital, d’un établissement médico-social, d’un établissement médicoéducatif, d’un établissement pour personnes âgées, d’une résidence, d’un centre de prévention, d’un service de médecine du travail, d’un établissement scolaire/universitaire, d’un service de soin palliatif (...) choisit une ou plusieurs INM à intégrer dans le parcours individualisé de santé d’une personne, qu’elle soit en perte d’autonomie (ex. : personne fragile âgée de plus de 90 ans), exposée à un risque majoré de maladie (ex : tabagisme d’un salarié), en situation de handicap (ex : perte d’autonomie due à un paraplégie) ou malade (ex : maladie neuro-évolutive par exemple). Les problèmes de santé étant aujourd’hui plurifactoriels et complexes, les solutions trouvées pour améliorer la santé de chaque personne sont multiples et fonction de la disponibilité locale. Plusieurs INM peuvent être proposées en prévention, soin et soutien par un médecin, tout autre professionnel de santé autorisé (ex : pharmacien, infirmier, sage-femme, kinésithérapeute) ou une équipe. Elles sont cataloguées dans une plateforme numérique centralisée, le Référentiel des INM. Elles complètent les autres solutions de santé proposées à un moment du parcours de vie d’une personne (médicament, dispositif médical, hospitalisation, aide sociale). Elles évoluent avec le temps en fonction de l’état de santé de la personne, de sa fragilité et de sa demande (Figure 4).
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Pourquoi avoir choisi le terme professionnel et non praticien dans la définition des INM ?
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En France, le terme professionnel est plus large que le terme français praticien limité aux 24 professionnels de santé définis dans le Code de la Santé Publique (CSP). Un psychologue clinicien et un enseignant en activité physique adaptée (APA), par exemple, sont des professionnels qui œuvrent pour la santé des personnes en proposant des INM à visée préventive ou thérapeutique mais ne font pas partie des « professionnels de santé » au sens strict du CSP français. Certains métiers relèvent du Code de l’Action Sociale et des Familles (par ex., éducateur spécialisé) ou du Code du Sport. En Europe et dans le monde, la question devient plus complexe car tous les métiers liés à la santé n’ont pas la même appellation, par exemple « masseur-kinésithérapeute » en France et « physiothérapeute » dans la plupart des pays du monde. Les INM peuvent être des dénominateurs communs entre pays, car elles auront un code et une fiche de spécification uniques.
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Quelle est la valeur ajoutée du Référentiel des INM pour un professionnel de la santé ?
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Des protocoles accessibles en consultation
- Renforcement de la qualité et de la sécurité des pratiques existantes (formalisation, harmonisation, sécurisation…),
- Intégration des INM codifiées aux logiciels métiers,
- Documentation informatisée disponible à partir d’un ordinateur, d’une tablette ou d’un smartphone
- Extension de la validation à l’ensemble des professionnels concernés sur le territoire,
- Accessibilité rapide et facile au moment de décision à prendre pour la prévention et le soin,
- Simplicité de suivi et du processus évolutif des bonnes pratiques d’implémentation (identification des obstacles, leadership professionnel, mise à disposition de formations et d’aides pour leur mise en œuvre...).
Des moyens de maîtrise de la qualité et des écarts aux protocoles- Traçabilité par l’usage de protocoles à code unique,
- Renforcement du lien soin / prendre soin,
- Suivi d’indicateurs pertinents,
- Outil de formation continue,
- Actualisation régulière par les retours d’expériences.
Des moyens de valorisation- Réponse à un problème pluriprofessionnel identifié par une équipe d’une structure de santé d’un territoire,
- Extension du rôle de certains professionnels, le plus souvent non-médecins,
- Abandon de protocoles peu efficaces, dangereux et/ou coûteux.
- Diminution des réunions mono ou pluriprofessionnelles à l’élaboration d’une intervention,
- Soutien à l’innovation et mise en confiance de professionnels expérimentant de nouvelles pratiques,
- Valorisation financière et des ressources adaptées à l’usage.
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Les INM sont-elles de simples recettes à appliquer ?
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Les INM sont des protocoles à mettre en œuvre auprès d’une population cible, mais elles ne sont que des cahiers des charges. Elles doivent être contextualisées et personnalisées. Le Référentiel des INM propose des bonnes pratiques et des astuces pour les mettre en œuvre de manière optimale. Par ailleurs, la NPIS recommande une formation pluriprofessionnelle d’éthique en santé pour les mettre en œuvre. La société savante œuvre avec ses partenaires à l’élaboration et la reconnaissance de cette formation socle qui pourrait être réalisée en particulier dans des établissements de l’enseignement supérieur en collaboration avec le Ministère de la Santé. Cette formation éthique comprend tous les prérequis de savoir, savoir-faire et savoir-être nécessaire à l’exercice interprofessionnel dans la santé. Des professions de santé rompues à l’exercice comme les médecins par exemple auront des équivalences.
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